- الراجية عفو ربّهامراقبة قسم
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POEME " "POUR LES ENFANTS PALESTINIENS"
الثلاثاء 12 يناير 2010, 00:01
[right]ET NOUS, NOUS AIMONS LA VIE
Et nous, nous aimons la vie autant que possible
Nous dansons entre deux martyrs. Entre eux, nous érigeons pour les violettes un minaret ou des palmiers
Nous aimons la vie autant que possible
Nous volons un fil au ver à soie pour tisser notre ciel clôturer cet exode
Nous ouvrons la porte du jardin pour que le jasmin inonde les routes comme une belle journée
Nous aimons la vie autant que possible
Là où nous résidons, nous semons des plantes luxuriantes et nous récoltons des tués
Nous soufflons dans la flûte la couleur du lointain, lointain, et nous dessinons un hennissement sur la poussière du passage
Nous écrivons nos noms pierre par pierre.
Ô éclair, éclaire pour la nuit, éclaire un peu
Nous aimons la vie autant que possible
Mahmud Darwich
Palestine
Palestine ! Ma Palestine, je sais que tu saignes,
Entre guerres intestines, ton peuple baigne
Dans les rues voisines et les balles l'atteignent
Dans des flots d'hémoglobine de tes ruines.
De Napelouse à Jénine, partout le KO règne,
Occupée avec tes djins, pourtant tu enseignes
À tes enfants le dine, ton combat et ses scènes,
Pour redéfinir les lignes dépassées au Golan.
J'ai ton drapeau sur la peau, ton hymne au coeur,
Dans mon sang, mes sursauts, je te libère,
De ce mur, des écriteaux qui ne laissent pas vivre,
Tes passions, ton Horizon plus que ton avenir.
Tes enfants incarnent l'espoir au fond des trous,
Et font des pierres, de l'Histoire, deux coups.
C'est leur devoir, leur savoir, porté sur le dos,
Leurs épaules de mémoire faisant peu pour beaucoup.
L'histoire se répète ! On n'en tire aucune leçon !
Hier Auchwitz, aujourd'hui, camps de concentration,
Séparant les bêtes des humains avec des lamentations,
Pour éviter qu'on se donne la main dans l'évolution.
Tu panses tes plaies, et tu enterres tes martyrs,
La pelle à la main, des gens veulent aussi mourir.
C'est lot du quotidien pour des gens voulant grandir,
Mais traiter comme des chiens sans rien à perdre.
Tu as tout perdu : ta liberté, ton droit d'exister.
Et tu dois ton salut, ta fierté, aux condamnés,
À ces innoncents qu'on exécute même pas jugés...
Juste présumés, avec des charges, bien placés.
J'ai vu un génocide de tes enfants : Sabri et Chatilla,
Sous le regard placide d'hommes sans le petit doigt,
L'index pour pointer les faits, crimes de sang froid,
Les coupables des méfaits, bien portants, bien droits.
J'entends les cris de tes hommes et des tes femmes,
Torturés et humiliés en prison par des "sans âmes" !
Il y fait froid, j'en tremble de peur et de larmes,
Loin du raisin de la colère qui appelle aux armes.
J'ai trop chaud. Comme toi. C'est quoi ces monstres ?
Ces salauds qui tirent sur des enfants des "Autres ?"
Je ne comprends pas "tu ne tueras point les Nôtres !"
Quand les nôtres sont tiens, humains, sans nul Apôtre.
L'ère est malsaine ! Les hommes n'évoluent en rien :
C'est l'âge des pierres, en prières pour le Chemin.
Des croix, des étoiles et la lune on un lien commun :
Le Ciel pour lequel rien n'existe, même le Terrain.
C'est immonde ! Invivable, une seconde, poignée de main !
Car le Malin, l'Axe du bien, inonde l'esprit sain
De quelques biens : armes blondes des bons à rien :
Qui s'ennuient au Monde et veulent forcer le destin.
Je crois en tes blessures et je crois à la paix
Autour d'une table ronde, des esprits éclairés,
Enfants d'Abraham, se donnant la main, salués,
Pour leur courage et le capacité à se pardonner.
Voilà comment vivre, voilà comment prosperer !
Pour peu que l'homme soit libre et respecté,
Tout est possible, même ivre de joie et liberté...
Mais ceci est ton rêve que tu voudrais tant partager.
[]
Et nous, nous aimons la vie autant que possible
Nous dansons entre deux martyrs. Entre eux, nous érigeons pour les violettes un minaret ou des palmiers
Nous aimons la vie autant que possible
Nous volons un fil au ver à soie pour tisser notre ciel clôturer cet exode
Nous ouvrons la porte du jardin pour que le jasmin inonde les routes comme une belle journée
Nous aimons la vie autant que possible
Là où nous résidons, nous semons des plantes luxuriantes et nous récoltons des tués
Nous soufflons dans la flûte la couleur du lointain, lointain, et nous dessinons un hennissement sur la poussière du passage
Nous écrivons nos noms pierre par pierre.
Ô éclair, éclaire pour la nuit, éclaire un peu
Nous aimons la vie autant que possible
Mahmud Darwich
Palestine
Palestine ! Ma Palestine, je sais que tu saignes,
Entre guerres intestines, ton peuple baigne
Dans les rues voisines et les balles l'atteignent
Dans des flots d'hémoglobine de tes ruines.
De Napelouse à Jénine, partout le KO règne,
Occupée avec tes djins, pourtant tu enseignes
À tes enfants le dine, ton combat et ses scènes,
Pour redéfinir les lignes dépassées au Golan.
J'ai ton drapeau sur la peau, ton hymne au coeur,
Dans mon sang, mes sursauts, je te libère,
De ce mur, des écriteaux qui ne laissent pas vivre,
Tes passions, ton Horizon plus que ton avenir.
Tes enfants incarnent l'espoir au fond des trous,
Et font des pierres, de l'Histoire, deux coups.
C'est leur devoir, leur savoir, porté sur le dos,
Leurs épaules de mémoire faisant peu pour beaucoup.
L'histoire se répète ! On n'en tire aucune leçon !
Hier Auchwitz, aujourd'hui, camps de concentration,
Séparant les bêtes des humains avec des lamentations,
Pour éviter qu'on se donne la main dans l'évolution.
Tu panses tes plaies, et tu enterres tes martyrs,
La pelle à la main, des gens veulent aussi mourir.
C'est lot du quotidien pour des gens voulant grandir,
Mais traiter comme des chiens sans rien à perdre.
Tu as tout perdu : ta liberté, ton droit d'exister.
Et tu dois ton salut, ta fierté, aux condamnés,
À ces innoncents qu'on exécute même pas jugés...
Juste présumés, avec des charges, bien placés.
J'ai vu un génocide de tes enfants : Sabri et Chatilla,
Sous le regard placide d'hommes sans le petit doigt,
L'index pour pointer les faits, crimes de sang froid,
Les coupables des méfaits, bien portants, bien droits.
J'entends les cris de tes hommes et des tes femmes,
Torturés et humiliés en prison par des "sans âmes" !
Il y fait froid, j'en tremble de peur et de larmes,
Loin du raisin de la colère qui appelle aux armes.
J'ai trop chaud. Comme toi. C'est quoi ces monstres ?
Ces salauds qui tirent sur des enfants des "Autres ?"
Je ne comprends pas "tu ne tueras point les Nôtres !"
Quand les nôtres sont tiens, humains, sans nul Apôtre.
L'ère est malsaine ! Les hommes n'évoluent en rien :
C'est l'âge des pierres, en prières pour le Chemin.
Des croix, des étoiles et la lune on un lien commun :
Le Ciel pour lequel rien n'existe, même le Terrain.
C'est immonde ! Invivable, une seconde, poignée de main !
Car le Malin, l'Axe du bien, inonde l'esprit sain
De quelques biens : armes blondes des bons à rien :
Qui s'ennuient au Monde et veulent forcer le destin.
Je crois en tes blessures et je crois à la paix
Autour d'une table ronde, des esprits éclairés,
Enfants d'Abraham, se donnant la main, salués,
Pour leur courage et le capacité à se pardonner.
Voilà comment vivre, voilà comment prosperer !
Pour peu que l'homme soit libre et respecté,
Tout est possible, même ivre de joie et liberté...
Mais ceci est ton rêve que tu voudrais tant partager.
[]
- fleure de sudeعضو جديد
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رد: POEME " "POUR LES ENFANTS PALESTINIENS"
الخميس 21 يناير 2010, 00:40
meci
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