Tremblent de terre
الثلاثاء 16 فبراير 2010, 09:28
Tremblement de terre
Un tremblement de terre, ou séisme,
résulte de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements et
les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le
nom de tectonique des plaques). La plupart des
tremblements de terre sont localisés sur des failles. Plus rares
sont les séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle
(explosions par exemple). Il se produit de très nombreux séismes tous les
jours, mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains. Environ
100 000 séismes sont enregistrés par an sur la planète[1]. Les plus puissants d'entre
eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices.
La science
qui étudie ces phénomènes est la sismologie
et l'instrument d'étude principal est le sismographe.
Conséquences d'un
séisme à Mexico
aractéristiques
principales
Le point d'origine d'un tremblement de
terre est appelé hypocentre ou foyer. Il peut se trouver entre la surface et
moins 700 km
pour les événements les plus profonds. On parle plus souvent de l'épicentre
du séisme, qui est le point de la surface de la Terre qui se trouve à la
verticale de l'hypocentre.
Les trois catégories de
tremblements de terre
Un tremblement de terre est une
secousse plus ou moins violente du sol qui peut avoir trois origines: rupture
d'une faille
ou d'un segment de faille (séismes tectoniques); intrusion et dégazage d'un magma (séismes volcaniques); explosion,
effondrement d'une cavité (séismes d'origine naturelle ou dus à l'activité
humaine)[2]. En pratique on classe les
séismes en trois catégories selon les phénomènes qui les ont engendrés :
·
Les séismes tectoniques
sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des séismes
tectoniques se produisent aux limites des plaques, où il existe un glissement entre deux
milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué
durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes), et l'énergie
s'accumule par la déformation élastique des roches [3]. Cette énergie et le
glissement sont brusquement relâchés lors des séismes. Dans les zones de subduction,
les séismes représentent la moitié des séismes destructeurs de la Terre, et ils dissipent
75 % de l'énergie sismique de la planète. C'est le seul endroit où on
trouve des séismes profonds (de 300 à 645 kilomètres). Au niveau des dorsales médio-océaniques, les séismes ont des
foyers superficiels (0 à 10 kilomètres), et correspondent à 5 % de
l'énergie sismique totale. De même, au niveau des grandes failles de décrochement,
ont lieu des séismes ayant des foyers de profondeur intermédiaire (de 0 à
20 kilomètres en moyenne) qui correspondent à 15 % de l'énergie. Le
relâchement de l'énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule
secousse, et il peut se produire plusieurs réajustements avant de retrouver une
configuration stable. Ainsi, on constate des répliques
suite à la secousse principale d'un séisme, d'amplitude
décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à quelques jours. Ces
secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse
principale, car elles peuvent faire s'écrouler des bâtiments
qui n'avaient étés qu'endommagés, alors que les secours sont à l'œuvre.
·
Les séismes d'origine volcanique résultent de
l'accumulation de magma dans la chambre magmatique d'un volcan. Les
sismographes enregistrent alors une multitude de microséismes (trémor)
dus à des ruptures dans les roches comprimées ou au dégazage du magma [2]. La remontée progressive des
hypocentres (liée à la remontée du magma) est un indice prouvant que le volcan
est en phase de réveil et qu'une éruption est imminente.
·
La troisième catégorie est d'origine artificielle. En
effet, certaines activités humaines telles que barrages, pompages profonds,
extraction minière, explosions souterraines ou essais nucléaires peuvent
entraîner des séismes de faible à moyenne magnitude.
Les tremblements de terre engendrent
parfois des Tsunamis,
dont la puissance destructrice menace une part croissante de l'humanité,
installée en bordure de mer. Ils peuvent aussi menacer les installations
pétrolières et gazières offshore et disperser les décharges sous-marines contenant des
déchets
toxiques, déchets nucléaires et munitions immergées. On cherche à les prévoir,
pour s'en protéger, à l'aide d'un réseau mondial d'alerte, qui se met en place,
en Indonésie et Asie du Sud Est notamment.
Magnitude et Intensité
La puissance d'un tremblement de terre
peut être quantifiée par sa magnitude, notion introduite en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter[4]. La magnitude se calcule à
partir des différents types d'ondes sismiques
en tenant compte de paramètres comme la distance à l'épicentre, la profondeur
de l'hypocentre, la fréquence du signal, le type de sismographe
utilisé, etc. La magnitude n'est pas une échelle mais une fonction continue
logarithmique[4]. En raison de ce caractère logarithmique,
lorsque l'amplitude du mouvement ou l'énergie libérée par le séisme varient
d'un facteur 10, la magnitude change d'une unité. Ainsi, un séisme de magnitude
7 sera dix fois plus fort qu'un évènement de magnitude 6, cent fois plus fort
qu'un magnitude 5. La magnitude n'a pas de limites théoriques mais, en
pratique, les valeurs sont comprise entre 1 et 10.
La magnitude, souvent appelée magnitude sur l'échelle de Richter, terme le
plus connu du grand public, est généralement calculée à partir de l'amplitude
ou de la durée du signal enregistré par un sismographe[4]. Plusieurs valeurs peuvent
être ainsi calculées (Magnitude locale ML, de durée MD,
des ondes de surfaces MS, des ondes de volumes MB).
Mais ces différentes valeurs ne sont pas très fiables dans le cas des très
grands tremblements de terre. Les sismologues lui préfèrent la magnitude de moment
(notée MW) qui est directement reliée à l'énergie libérée
lors du séisme[4]. Des lois d'échelle relient
cette magnitude de moment aux paramètres géométriques du séisme (surface rompue
et quantité de glissement sur la faille).
La magnitude d'un séisme ne doit pas
être confondue avec l'intensité macrosismique qui se fonde sur l'observation
des effets et des conséquences du séisme en un lieu donné: vibration des
fenêtres, nombres de personnes qui ressentent les secousses, ampleur des
dégats, etc. [5]. Les échelles d'intensité
comportent des degrés notés en nombres romains, de I à XII pour les échelles
les plus connues (Mercalli, MSK ou EMS). Parmi les différentes échelles, on
peut citer :
·
l'échelle Rossi-Forel (aussi notée RF),
·
l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik (aussi
notée MSK),
·
l'échelle de Mercalli (notée MM dans sa version
modifiée),
·
l'échelle de Shindo (震度) de l'agence
météorologique japonaise,
·
l'échelle macrosismique européenne (aussi
notée EMS98).
Les relations entre magnitude et
intensité sont complexes. L'intensité dépend du lieu d'observation des effets.
Elle décroît généralement lorsqu'on s'éloigne de l'épicentre en raison de
l'atténuation introduite par le milieu géologique traversé par les ondes
sismiques, mais d'éventuels effets de site (écho, amplification locale par
exemple) peuvent perturber cette loi moyenne de décroissance.
Les différents types
d'ondes sismiques
Au moment du relâchement brutal des
contraintes de la croûte terrestre (séisme), deux grandes catégories d'ondes
peuvent être générées. Il s'agit des ondes de volume qui se propagent à
l'intérieur de la terre et des ondes de surface qui se propagent le long des
interfaces [6].
Dans les ondes de volume, on
distingue:
·
les ondes P ou ondes de compression. Le déplacement du
sol se fait par dilatation et compression successives, parallèlement à la
direction de propagation de l'onde. Les ondes P sont les plus rapides (6 km/s
près de la surface). Ce sont les ondes enregistrées en premier sur un
sismogramme [6].
·
les ondes S ou ondes de cisaillement. Les vibrations
s'effectuent perpendiculairement au sens de propagation de l'onde, comme sur
une corde de guitare. Plus lentes que les ondes P, elles apparaissent en second
sur les sismogrammes[6].
Les ondes de surface (ondes de
Rayleigh, ondes de Love) résultent de l'interaction des ondes de volume. Elles
sont guidées par la surface de la
Terre, se propagent moins vite que les ondes de volume, mais ont
généralement une plus forte amplitude[6]. Généralement ce sont les
ondes de surface qui produisent les effets destructeurs des séismes.
Enregistrement des séismes
Les séismes dans
le monde de 1963 à 1998
Les plus anciens relevés sismiques
datent du VIIIe siècle av. J.-C. et sont l'œuvre des
chinois.
Les séismes les plus
puissants enregistrés depuis 1900
·
Tremblement de terre au Chili, 9,5 sur l'échelle de Richter, le 21 mai 1960
·
Sumatra, 9,3 le 26 décembre
2004 (voir Tremblement de terre du 26 décembre
2004)
·
Alaska,
9,2 le 27 mars
1964
·
Alaska, 9,1 en 1957
·
Kamtchatka, 9,0 en 1952
·
Équateur, 8,8 en 1906
·
Alaska, 8,7 en 1965
·
Tibet,
8,6 en 1950
·
Kamtchatka, 8,5 en 1923
·
Indonésie, 8,5 en 1938
·
îles Kouriles, 8,5 en 1963
·
Le 24 janvier 1939,
le séisme de Chillán
au Chili (8,3 sur l'échelle ouverte de Richter) avait tué 28 000 personnes
et blessé 58 000 autres.
·
Le 17 août 1906,
un séisme de magnitude de 8,2 sur l'échelle ouverte de Richter avait causé la
mort de 20 000 personnes et fait 20 000 blessés à Valparaiso
au Chili.
Séismes les plus
meurtriers depuis 1900
Tremblements de terre ayant fait plus
de 15 000 victimes, d'après les estimations des autorités locales (la
notation comporte respectivement le lieu, le pays, la date, la magnitude notée M
sur l'échelle de Richter, et le nombre d'êtres
humains décédés) :
·
Kangra, Inde,
le 04/04/1905, M=8,6, 19 000 morts
·
Santiago du Chili, Chili, le 17/08/1906,
M=8,6, 20 000 morts
·
Messine, Italie,
le 28/12/1908, M=7,5, 84 000 morts
·
Avezzano, Italie,
le 13/01/1915, M=7,5, 29 980 morts
·
Bali, Indonésie,
le 21/01/1917, M=?, 15 000 morts
·
Gansu, Chine, le 16/12/1920, M=8,6, 200 000 morts
·
Tokyo, Japon, le 01/09/1923,
M=8,3, 143 000 morts. Le séisme est suivi d'un gigantesque incendie.
(voir : Tremblement de terre de Kantō de 1923)
·
Xining, Chine, le 22/05/1927, M=8,3, 200 000 morts
·
Gansu, Chine, le 25/12/1932, M=7,6, 70 000 morts
·
Quetta,
Pakistan,
le 30/05/1935, M=7,5, 45 000 morts
·
Chillán, Chili,
le 24/01/1939, M=8,3, 28 000 morts
·
Erzincan, Turquie, le 26/12/1939, M=8,0, 30 000 morts
·
Ashgabat, Turkménistan,
le 05/10/1948, M=7,3, 110 000 morts
·
Agadir,
Maroc,
le 29/02/1960, M=5,9, 15 000 morts
·
Iran,
le 31/08/1968, M=7,3, 16 000 morts
·
Chimbote, Pérou,
le 31/05/1970, M=7,8, 66 000 morts
·
Yibin, Chine, le 10/05/1974, M=6,8, 20 000 morts
·
Guatemala, le 04/02/1976, M=7,5, 23 000 morts
·
Tangshan, Chine, le 27/07/1976[7], M=8. Le nombre officiel de
morts est 250 000 personnes. D'autres estimations font état de 800 000 victimes
directes ou indirectes [8]. (voir : Tremblement de terre de Tangshan de
1976)
·
Michoacan, Mexique, le 19/09/1985, M=8,1, 20 000 morts
·
Arménie, le 07/12/1988, M=7,0, 25 000 morts
·
Zangan,
Iran, le 20/06/1990,
M=7,7, 45 000 morts
·
Kocaeli, Turquie,
le 17/08/1999, M=7,4, 17 118 morts. (voir : Tremblement de terre en Turquie)
·
Bhuj,
Inde, le 26/01/2001,
M=7,7, 20 085 morts
·
Bam, Iran, le 26/12/2003,
M=6,6, 26 200 morts
·
Sumatra, Indonésie,
M=9,0, 232 000 morts. (voir : Tremblement de terre du 26 décembre
2004)
·
Nord du Pakistan, le 08/10/2005, M=7,6, 79 410 morts (voir : Tremblement de terre du 8 octobre
2005)
Un tremblement de terre, ou séisme,
résulte de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements et
les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le
nom de tectonique des plaques). La plupart des
tremblements de terre sont localisés sur des failles. Plus rares
sont les séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle
(explosions par exemple). Il se produit de très nombreux séismes tous les
jours, mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains. Environ
100 000 séismes sont enregistrés par an sur la planète[1]. Les plus puissants d'entre
eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices.
La science
qui étudie ces phénomènes est la sismologie
et l'instrument d'étude principal est le sismographe.
Conséquences d'un
séisme à Mexico
aractéristiques
principales
Le point d'origine d'un tremblement de
terre est appelé hypocentre ou foyer. Il peut se trouver entre la surface et
moins 700 km
pour les événements les plus profonds. On parle plus souvent de l'épicentre
du séisme, qui est le point de la surface de la Terre qui se trouve à la
verticale de l'hypocentre.
Les trois catégories de
tremblements de terre
Un tremblement de terre est une
secousse plus ou moins violente du sol qui peut avoir trois origines: rupture
d'une faille
ou d'un segment de faille (séismes tectoniques); intrusion et dégazage d'un magma (séismes volcaniques); explosion,
effondrement d'une cavité (séismes d'origine naturelle ou dus à l'activité
humaine)[2]. En pratique on classe les
séismes en trois catégories selon les phénomènes qui les ont engendrés :
·
Les séismes tectoniques
sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des séismes
tectoniques se produisent aux limites des plaques, où il existe un glissement entre deux
milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué
durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes), et l'énergie
s'accumule par la déformation élastique des roches [3]. Cette énergie et le
glissement sont brusquement relâchés lors des séismes. Dans les zones de subduction,
les séismes représentent la moitié des séismes destructeurs de la Terre, et ils dissipent
75 % de l'énergie sismique de la planète. C'est le seul endroit où on
trouve des séismes profonds (de 300 à 645 kilomètres). Au niveau des dorsales médio-océaniques, les séismes ont des
foyers superficiels (0 à 10 kilomètres), et correspondent à 5 % de
l'énergie sismique totale. De même, au niveau des grandes failles de décrochement,
ont lieu des séismes ayant des foyers de profondeur intermédiaire (de 0 à
20 kilomètres en moyenne) qui correspondent à 15 % de l'énergie. Le
relâchement de l'énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule
secousse, et il peut se produire plusieurs réajustements avant de retrouver une
configuration stable. Ainsi, on constate des répliques
suite à la secousse principale d'un séisme, d'amplitude
décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à quelques jours. Ces
secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse
principale, car elles peuvent faire s'écrouler des bâtiments
qui n'avaient étés qu'endommagés, alors que les secours sont à l'œuvre.
·
Les séismes d'origine volcanique résultent de
l'accumulation de magma dans la chambre magmatique d'un volcan. Les
sismographes enregistrent alors une multitude de microséismes (trémor)
dus à des ruptures dans les roches comprimées ou au dégazage du magma [2]. La remontée progressive des
hypocentres (liée à la remontée du magma) est un indice prouvant que le volcan
est en phase de réveil et qu'une éruption est imminente.
·
La troisième catégorie est d'origine artificielle. En
effet, certaines activités humaines telles que barrages, pompages profonds,
extraction minière, explosions souterraines ou essais nucléaires peuvent
entraîner des séismes de faible à moyenne magnitude.
Les tremblements de terre engendrent
parfois des Tsunamis,
dont la puissance destructrice menace une part croissante de l'humanité,
installée en bordure de mer. Ils peuvent aussi menacer les installations
pétrolières et gazières offshore et disperser les décharges sous-marines contenant des
déchets
toxiques, déchets nucléaires et munitions immergées. On cherche à les prévoir,
pour s'en protéger, à l'aide d'un réseau mondial d'alerte, qui se met en place,
en Indonésie et Asie du Sud Est notamment.
Magnitude et Intensité
La puissance d'un tremblement de terre
peut être quantifiée par sa magnitude, notion introduite en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter[4]. La magnitude se calcule à
partir des différents types d'ondes sismiques
en tenant compte de paramètres comme la distance à l'épicentre, la profondeur
de l'hypocentre, la fréquence du signal, le type de sismographe
utilisé, etc. La magnitude n'est pas une échelle mais une fonction continue
logarithmique[4]. En raison de ce caractère logarithmique,
lorsque l'amplitude du mouvement ou l'énergie libérée par le séisme varient
d'un facteur 10, la magnitude change d'une unité. Ainsi, un séisme de magnitude
7 sera dix fois plus fort qu'un évènement de magnitude 6, cent fois plus fort
qu'un magnitude 5. La magnitude n'a pas de limites théoriques mais, en
pratique, les valeurs sont comprise entre 1 et 10.
La magnitude, souvent appelée magnitude sur l'échelle de Richter, terme le
plus connu du grand public, est généralement calculée à partir de l'amplitude
ou de la durée du signal enregistré par un sismographe[4]. Plusieurs valeurs peuvent
être ainsi calculées (Magnitude locale ML, de durée MD,
des ondes de surfaces MS, des ondes de volumes MB).
Mais ces différentes valeurs ne sont pas très fiables dans le cas des très
grands tremblements de terre. Les sismologues lui préfèrent la magnitude de moment
(notée MW) qui est directement reliée à l'énergie libérée
lors du séisme[4]. Des lois d'échelle relient
cette magnitude de moment aux paramètres géométriques du séisme (surface rompue
et quantité de glissement sur la faille).
La magnitude d'un séisme ne doit pas
être confondue avec l'intensité macrosismique qui se fonde sur l'observation
des effets et des conséquences du séisme en un lieu donné: vibration des
fenêtres, nombres de personnes qui ressentent les secousses, ampleur des
dégats, etc. [5]. Les échelles d'intensité
comportent des degrés notés en nombres romains, de I à XII pour les échelles
les plus connues (Mercalli, MSK ou EMS). Parmi les différentes échelles, on
peut citer :
·
l'échelle Rossi-Forel (aussi notée RF),
·
l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik (aussi
notée MSK),
·
l'échelle de Mercalli (notée MM dans sa version
modifiée),
·
l'échelle de Shindo (震度) de l'agence
météorologique japonaise,
·
l'échelle macrosismique européenne (aussi
notée EMS98).
Les relations entre magnitude et
intensité sont complexes. L'intensité dépend du lieu d'observation des effets.
Elle décroît généralement lorsqu'on s'éloigne de l'épicentre en raison de
l'atténuation introduite par le milieu géologique traversé par les ondes
sismiques, mais d'éventuels effets de site (écho, amplification locale par
exemple) peuvent perturber cette loi moyenne de décroissance.
Les différents types
d'ondes sismiques
Au moment du relâchement brutal des
contraintes de la croûte terrestre (séisme), deux grandes catégories d'ondes
peuvent être générées. Il s'agit des ondes de volume qui se propagent à
l'intérieur de la terre et des ondes de surface qui se propagent le long des
interfaces [6].
Dans les ondes de volume, on
distingue:
·
les ondes P ou ondes de compression. Le déplacement du
sol se fait par dilatation et compression successives, parallèlement à la
direction de propagation de l'onde. Les ondes P sont les plus rapides (6 km/s
près de la surface). Ce sont les ondes enregistrées en premier sur un
sismogramme [6].
·
les ondes S ou ondes de cisaillement. Les vibrations
s'effectuent perpendiculairement au sens de propagation de l'onde, comme sur
une corde de guitare. Plus lentes que les ondes P, elles apparaissent en second
sur les sismogrammes[6].
Les ondes de surface (ondes de
Rayleigh, ondes de Love) résultent de l'interaction des ondes de volume. Elles
sont guidées par la surface de la
Terre, se propagent moins vite que les ondes de volume, mais ont
généralement une plus forte amplitude[6]. Généralement ce sont les
ondes de surface qui produisent les effets destructeurs des séismes.
Enregistrement des séismes
Les séismes dans
le monde de 1963 à 1998
Les plus anciens relevés sismiques
datent du VIIIe siècle av. J.-C. et sont l'œuvre des
chinois.
Les séismes les plus
puissants enregistrés depuis 1900
·
Tremblement de terre au Chili, 9,5 sur l'échelle de Richter, le 21 mai 1960
·
Sumatra, 9,3 le 26 décembre
2004 (voir Tremblement de terre du 26 décembre
2004)
·
Alaska,
9,2 le 27 mars
1964
·
Alaska, 9,1 en 1957
·
Kamtchatka, 9,0 en 1952
·
Équateur, 8,8 en 1906
·
Alaska, 8,7 en 1965
·
Tibet,
8,6 en 1950
·
Kamtchatka, 8,5 en 1923
·
Indonésie, 8,5 en 1938
·
îles Kouriles, 8,5 en 1963
·
Le 24 janvier 1939,
le séisme de Chillán
au Chili (8,3 sur l'échelle ouverte de Richter) avait tué 28 000 personnes
et blessé 58 000 autres.
·
Le 17 août 1906,
un séisme de magnitude de 8,2 sur l'échelle ouverte de Richter avait causé la
mort de 20 000 personnes et fait 20 000 blessés à Valparaiso
au Chili.
Séismes les plus
meurtriers depuis 1900
Tremblements de terre ayant fait plus
de 15 000 victimes, d'après les estimations des autorités locales (la
notation comporte respectivement le lieu, le pays, la date, la magnitude notée M
sur l'échelle de Richter, et le nombre d'êtres
humains décédés) :
·
Kangra, Inde,
le 04/04/1905, M=8,6, 19 000 morts
·
Santiago du Chili, Chili, le 17/08/1906,
M=8,6, 20 000 morts
·
Messine, Italie,
le 28/12/1908, M=7,5, 84 000 morts
·
Avezzano, Italie,
le 13/01/1915, M=7,5, 29 980 morts
·
Bali, Indonésie,
le 21/01/1917, M=?, 15 000 morts
·
Gansu, Chine, le 16/12/1920, M=8,6, 200 000 morts
·
Tokyo, Japon, le 01/09/1923,
M=8,3, 143 000 morts. Le séisme est suivi d'un gigantesque incendie.
(voir : Tremblement de terre de Kantō de 1923)
·
Xining, Chine, le 22/05/1927, M=8,3, 200 000 morts
·
Gansu, Chine, le 25/12/1932, M=7,6, 70 000 morts
·
Quetta,
Pakistan,
le 30/05/1935, M=7,5, 45 000 morts
·
Chillán, Chili,
le 24/01/1939, M=8,3, 28 000 morts
·
Erzincan, Turquie, le 26/12/1939, M=8,0, 30 000 morts
·
Ashgabat, Turkménistan,
le 05/10/1948, M=7,3, 110 000 morts
·
Agadir,
Maroc,
le 29/02/1960, M=5,9, 15 000 morts
·
Iran,
le 31/08/1968, M=7,3, 16 000 morts
·
Chimbote, Pérou,
le 31/05/1970, M=7,8, 66 000 morts
·
Yibin, Chine, le 10/05/1974, M=6,8, 20 000 morts
·
Guatemala, le 04/02/1976, M=7,5, 23 000 morts
·
Tangshan, Chine, le 27/07/1976[7], M=8. Le nombre officiel de
morts est 250 000 personnes. D'autres estimations font état de 800 000 victimes
directes ou indirectes [8]. (voir : Tremblement de terre de Tangshan de
1976)
·
Michoacan, Mexique, le 19/09/1985, M=8,1, 20 000 morts
·
Arménie, le 07/12/1988, M=7,0, 25 000 morts
·
Zangan,
Iran, le 20/06/1990,
M=7,7, 45 000 morts
·
Kocaeli, Turquie,
le 17/08/1999, M=7,4, 17 118 morts. (voir : Tremblement de terre en Turquie)
·
Bhuj,
Inde, le 26/01/2001,
M=7,7, 20 085 morts
·
Bam, Iran, le 26/12/2003,
M=6,6, 26 200 morts
·
Sumatra, Indonésie,
M=9,0, 232 000 morts. (voir : Tremblement de terre du 26 décembre
2004)
·
Nord du Pakistan, le 08/10/2005, M=7,6, 79 410 morts (voir : Tremblement de terre du 8 octobre
2005)
- سعيد501عضو ملكي
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عدد الرسائل : 2046
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تاريخ التسجيل : 20/12/2007
رد: Tremblent de terre
الثلاثاء 16 فبراير 2010, 19:52
جزاك الله خير
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